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Comment détecter une fake news

Tu vois passer une info choquante sur WhatsApp ? Un post viral sur Facebook t’indigne ? Avant de partager, respire ! Les fake news sont rapides, mais toi, tu peux être plus malin·e. Voici 5 réflexes simples pour ne pas te faire avoir. Lis au-delà du titre Les titres accrocheurs sont faits pour te piéger. Clique, lis l’article en entier. Un titre peut mentir, mais le contenu trahit souvent la manipulation. Vérifie la source Qui publie l’info ? Un média connu ? Un blog inconnu ? Une page sans aucune info sur ses auteurs ? Méfie-toi des comptes sans transparence. Cherche la date Certaines infos vraies… ne le sont plus ! Une vieille info ressortie au mauvais moment peut manipuler ton opinion. Croise avec d’autres médias Si l’info est vraie, d’autres médias sérieux en parlent aussi. Fais une recherche rapide sur Google ou YouTube pour voir si ça colle. Analyse l’émotion Si l’info te met en colère ou te fait peur immédiatement, prends du recul. Les fake news jouent sur l’émotion pour se propager plus vite. Conclusion Tu n’as pas besoin d’être journaliste pour débusquer une fake news. Tu as juste besoin d’un peu de curiosité et d’esprit critique. Et à Class Pro, on est là pour t’y aider.

Éducation aux médias : un outil contre les infox sexistes

À l’occasion du lancement officiel de notre site web, nous partageons avec fierté un moment fort qui illustre notre engagement sur le terrain : la participation de notre présidente, journaliste et éducatrice aux médias, au webinaire “Un sourire pour elles”, coorganisé par ABC Care et Sourires de Femmes. Ce webinaire avait pour thème : « Droits des femmes et désinformation : Décryptons les fake news ». Un sujet d’une actualité brûlante, tant la désinformation constitue aujourd’hui un frein puissant à l’émancipation des femmes, à leur accès aux droits et à leur visibilité dans l’espace public. Les fake news sexistes, une arme silencieuse Fake news sur les féministes, récits biaisés sur les violences faites aux femmes, stéréotypes diffusés massivement sur les réseaux… La désinformation sexiste se glisse dans notre quotidien numérique, souvent sans être questionnée. Lors de son intervention, notre présidente a rappelé que l’éducation aux médias et à l’information (EMI) est un outil indispensable pour contrer ces récits toxiques. En apprenant à lire, décrypter, vérifier, questionner les contenus en ligne, on forme des citoyen·nes capables de résister, d’agir et de reconstruire d’autres récits, plus justes et plus inclusifs. La relève s’exprime : la voix de Samira L’un des moments les plus touchants de ce webinaire fut l’intervention de Samira, boursière du programme VOFEM (Voix des Femmes et Filles Médiatrices), mis en œuvre par Class Pro. Formée à l’EMI au sein de notre association, Samira a pris la parole avec brio pour expliquer comment détecter les fake news sur les réseaux sociaux. Sa prise de parole incarne parfaitement ce que nous défendons : former, outiller, autonomiser une nouvelle génération d’actrices du changement, capables d’occuper l’espace numérique avec discernement et confiance. Ce que nous retenons Ce webinaire a renforcé notre conviction que la lutte contre la désinformation doit intégrer une lecture féministe, et que l’éducation aux médias peut — et doit — être un levier d’émancipation. C’est tout le sens de nos actions à Class Pro : agir à la racine, là où se fabriquent les représentations, pour que la parole des femmes et des filles ne soit plus déformée, effacée ou instrumentalisée, mais affirmée, éclairée, légitime..

Être parent à l’ère du numérique : entre accompagnement et vigilance

Tablettes, smartphones, réseaux sociaux, jeux en ligne… Le quotidien des enfants et des adolescents d’aujourd’hui est profondément marqué par le numérique. Pour les parents, cette réalité soulève de nombreuses questions : comment accompagner nos enfants dans ce monde connecté ? Comment les protéger sans les enfermer ? Comment leur transmettre un usage responsable des écrans et de l’information ? Le numérique : un terrain d’apprentissage… et de risques Le numérique est une formidable opportunité pour apprendre, s’ouvrir au monde, développer sa curiosité. Les enfants y trouvent des contenus éducatifs, interagissent avec leurs amis, découvrent des passions. Mais ce terrain est aussi semé d’embûches : Désinformation : les fake news circulent aussi chez les jeunes. Cyberharcèlement : des moqueries aux menaces, les réseaux sociaux peuvent devenir toxiques. Dépendance aux écrans : jeux, vidéos, scroll infini… comment gérer le temps passé ? Contenus inadaptés : violence, sexualité, discours haineux. Le rôle-clé des parents : ni surveillance, ni abandon Il ne s’agit pas de tout contrôler, ni de tout laisser faire. L’essentiel est d’accompagner, avec écoute et dialogue. Voici quelques pistes : Parlez du numérique dès le plus jeune âge. Ce n’est pas un sujet tabou, c’est un sujet de vie. Fixez des règles claires sur les horaires, les contenus, les moments sans écrans. Soyez curieux de ce que votre enfant regarde ou suit en ligne. Demandez-lui de vous expliquer. Utilisez les outils de contrôle parental, mais expliquez pourquoi vous les mettez en place. Discutez des dangers (arnaques, fausses informations, influenceurs toxiques…) sans dramatiser. Devenir un modèle numérique Les enfants apprennent en observant. Si vous êtes vous-même constamment sur votre téléphone, si vous partagez tout sans vérification, ils risquent de faire pareil. Montrez-leur comment vérifier une information. Montrez-leur que vous savez aussi vous déconnecter. Montrez-leur que le numérique peut être un outil de création, pas juste de consommation. Ensemble, développons une parentalité connectée mais éclairée Accompagner les enfants dans leur vie numérique, c’est aussi grandir avec eux. C’est accepter qu’on ne sait pas tout, mais qu’on peut apprendre ensemble. La parentalité numérique, c’est une parentalité engagée, curieuse, bienveillante.

Le rôle des jeunes dans la lutte contre la désinformation

Les jeunes ne s’intéressent pas à l’info. » Faux. Les jeunes la créent, la partagent, la subissent et peuvent surtout la transformer. Face à la désinformation, nous ne sommes pas des victimes passives. Nous sommes la solution. Pourquoi nous ? Parce que c’est dans nos groupes, nos stories, nos messages privés que les fake news se baladent. Alors autant qu’on les stoppe à la source. On est connectés, rapides, créatifs. Utilisons ces forces pour vérifier, éduquer, déconstruire. Ce que nous pouvons faire Créer des contenus qui expliquent l’info de façon simple et fun Sensibiliser nos potes dans nos écoles, universités, quartiers Participer à des ateliers comme ceux de Class Pro Dénoncer les fake news en ligne, sans tomber dans le clash Être des relais dans nos communautés Exemples concrets Des jeunes de Douala à Garoua, formés par Class Pro, organisent déjà des ateliers dans leurs lycées. D’autres ont lancé des mini pages de vérification sur TikTok et Instagram. Et toi, tu fais quoi ? Conclusion La lutte contre la désinfo commence par un like responsable, un partage réfléchi, une vidéo utile. Les jeunes ne sont pas le problème. Ils sont la réponse.

Pourquoi chaque citoyen doit s’intéresser à l’éducation aux médias

L’éducation aux médias n’est pas un luxe réservé aux journalistes. C’est une nécessité démocratique pour tous·tes. Pour se protéger des manipulations Fake news, discours haineux, théories du complot… Sans EMI, nous sommes tous vulnérables. Avec, nous devenons des citoyen·nes alertes. Pour mieux participer à la vie publique Comprendre les enjeux, décrypter les discours politiques, exercer sa liberté d’expression… tout cela passe par une bonne éducation médiatique. Pour accompagner les plus jeunes Parents, enseignant·es, éducateurs… nous avons un rôle essentiel à jouer dans la transmission de l’esprit critique. Pour défendre la liberté de la presse Comprendre les défis du journalisme, c’est aussi le respecter et le protéger. Pour bâtir une société plus juste et inclusive Une société bien informée est une société plus forte. L’EMI permet de déconstruire les stéréotypes, d’inclure les marges, de valoriser la diversité.   Conclusion : S’informer, c’est déjà s’engager. L’EMI, c’est l’affaire de toutes et tous.

Panorama des stratégies de désinformation au Cameroun

Rumeurs virales, faux profils, vidéos sorties de leur contexte, pages Facebook aux intentions masquées… La désinformation s’installe, s’organise et parfois s’intensifie, surtout à l’approche d’enjeux politiques majeurs. C’est pour éclairer les citoyens sur ces pratiques que s’est tenu un webinaire grand public sur le thème : « Panorama des stratégies de désinformation au Cameroun : un jeu politique à risque ». Organisé en ligne, ce webinaire a permis de décrypter les principales mécaniques à l’œuvre dans l’écosystème informationnel camerounais. Pendant plus de deux heures, journalistes, chercheurs et activistes numériques ont mis en lumière les formes que prend la désinformation dans le pays, ses acteurs, ses motivations… et surtout ses conséquences. « La désinformation n’est pas le fruit du hasard. C’est souvent une stratégie calculée pour manipuler l’opinion, affaiblir l’adversaire ou détourner l’attention », a rappelé l’un des intervenants. À travers des exemples concrets, les participants ont pu observer comment certains contenus viraux ont été utilisés pour alimenter les tensions communautaires, saper la confiance envers les institutions ou influencer des débats électoraux. Le webinaire a notamment identifié plusieurs types de stratégies récurrentes : – La fabrication de fausses identités (comptes anonymes, faux journalistes, pages relais) – La déformation d’informations réelles à travers des montages ou des titres trompeurs – L’instrumentalisation d’images d’autres contextes ou pays – La diffusion coordonnée de narratifs pour décrédibiliser certains acteurs politiques ou sociaux Un point d’attention particulier a été porté sur le rôle des réseaux sociaux, devenus des caisses de résonance puissantes où les contenus émotionnels circulent plus vite que les démentis. « Sur Facebook ou WhatsApp, une rumeur peut faire le tour du pays en quelques heures, même si elle est totalement fausse », a expliqué une formatrice. Mais l’atelier ne s’est pas contenté de dénoncer : il a aussi sensibilisé à la résilience citoyenne face à la manipulation. Comment repérer une infox ? Quels réflexes adopter avant de partager une publication ? Pourquoi l’esprit critique est-il devenu une compétence essentielle du XXIe siècle ? Dans ce jeu à haut risque, ce n’est pas seulement la vérité qui vacille, c’est l’équilibre démocratique lui-même. Car lorsqu’une société perd confiance dans ses sources d’information, ce sont ses fondations qui deviennent instables. Ce webinaire, salué pour sa clarté et sa pédagogie, marque une étape de plus vers un public mieux informé, plus vigilant, et capable de naviguer dans un environnement numérique où la vérité n’est plus toujours ce qu’elle semble.

Class Pro est une association qui mobilise l’action civique pour lutter contre les désordres informationnels

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