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Cohorte inaugurale du programme VOFEM: un bilan plein de promesses

Lancé en mars 2025 par Class Pro, le programme VOFEM – Voix des Femmes et Filles Médiatrices a tenu toutes ses promesses. Conçu pour renforcer les capacités des jeunes femmes en Éducation aux Médias et à l’Information (EMI), il s’est achevé en mai 2025 avec une communauté vibrante de médiatrices prêtes à agir dans leurs pays respectifs À l’heure où les désinformations, les discours de haine et les violences symboliques se multiplient dans l’espace public, les voix féminines restent souvent marginalisées. VOFEM est né de la conviction que les femmes et les filles doivent être outillées pour occuper pleinement leur place dans les débats publics, mais aussi pour devenir des actrices de médiation, de sensibilisation et de transformation sociale. Objectifs du programme VOFEM poursuit plusieurs objectifs : – Former une génération de médiatrices numériques capables de déconstruire les fake news et de promouvoir un dialogue apaisé ; – Valoriser les voix féminines et féministes dans l’espace médiatique et numérique ; -Renforcer l’esprit critique, la citoyenneté et la solidarité des participantes ; -Créer une communauté panafricaine de femmes et filles engagées pour un numérique plus inclusif et plus sûr. Une approche 100 % en ligne et participative La cohorte 1 de VOFEM s’est déroulée exclusivement en ligne, réunissant des participantes du Cameroun, du Burkina Faso, du Sénégal et du Maroc. L’approche pédagogique s’est voulue interactive et inclusive  Ateliers thématiques sur le numérique, les réseaux sociaux, le fact-checking et le plaidoyer  – Sessions de partage d’expériences et d’outils pratiques ; – Production collaborative de contenus et adoption d’une charte des médiatrices, véritable guide d’éthique et d’action.  Les résultats de la cohorte 1 – 63 jeunes femmes sélectionnées au départ ;  – 40 participantes ont complété le programme et reçu une attestation officielle ; – La naissance d’une communauté de médiatrices engagées, solidaires et prêtes à poursuivre le plaidoyer dans leurs pays ; – Une charte des médiatrices adoptée, qui fixe les principes d’action et d’engagement des boursières. Et après ? La fin de cette première cohorte n’est que le début de l’aventure. Le site internet de Class Pro accueillera bientôt les témoignages, productions et ressources des médiatrices. La cohorte 2 est déjà en préparation et s’annonce encore plus ambitieuse, pour élargir le réseau des voix féminines et renforcer l’impact du programme. Remerciements Un grand merci à toutes les participantes pour leurs voix, leurs plumes et leur énergie, ainsi qu’aux partenaires, formatrices et allié·es qui ont contribué à la réussite de ce projet : Facthunters, Actions For Development and Empowerment, Fakt, Elles rayonnent Ensemble, Yoheda, Le Réseau des Héroïnes du Faso – RHF, et bien d’autres. VOFEM continue. Ce n’est que le début. Rendez-vous pour la cohorte 2 !

VOFEM – voix des femmes et filles médiatrices: un programme pour renforcer le leadership féminin et la médiation

Dans un contexte où le Cameroun et l’Afrique sont confrontés à des défis majeurs de paix, de cohésion sociale et de développement, le rôle des femmes et des jeunes filles dans la prévention des conflits et la consolidation de la démocratie demeure souvent sous-estimé Pour répondre à ce besoin crucial, l’association Class Pro a lancé le programme VOFEM – Voix des Femmes et Filles Médiatrices, destiné à renforcer le leadership féminin et la capacité des jeunes filles et femmes à agir comme médiatrices dans leurs communautés. Objectif du programme Le programme VOFEM vise à former et à outiller des femmes et jeunes filles leaders communautaires pour qu’elles deviennent des actrices de la médiation, de la prévention des conflits et du plaidoyer dans la sphère publique. À travers cette initiative, Class Pro souhaite favoriser un leadership actif et informé, capable de contribuer à la paix, à la cohésion sociale et à la participation démocratique au Cameroun. Public cible VOFEM s’adresse aux jeunes filles et femmes âgées de 20 à 35 ans, présentant des qualités de leadership. L’accent est mis sur l’accompagnement et le suivi, pour que les apprenantes bénéficient du mentorat des aînées et puissent ainsi accroître leur impact au sein de leurs communautés. Contenu et activités du programme Le programme VOFEM se déroule en trois volets complémentaires : L’atelier de formation (3 jours) Les participantes acquièrent des compétences pratiques et théoriques dans des domaines essentiels à la médiation et au leadership : Introduction au leadership et à la médiation Initiation à la gouvernance locale et à la participation communautaire Paix, sécurité et rôle du genre dans la médiation Médiation sociale et plaidoyer Écriture créative pour le plaidoyer Gestion de l’image et communication efficace Techniques de négociation et résolution des conflits Introduction au numérique et utilisation des réseaux sociaux pour le plaidoyer Éducation aux médias, esprit critique et lutte contre le discours de haine La campagne digitale (7 jours) Une campagne en ligne sera conduite pour sensibiliser environ 20 000 internautes à l’importance de la médiation et de l’inclusion des femmes et jeunes filles dans les processus de paix et de décision communautaire. La conférence de clôture (1 journée) Cet événement rassemblera près de 100 participants, dont des formateurs, des membres de la société civile et des acteurs engagés dans la médiation et la paix, pour partager les expériences, les apprentissages et les perspectives du programme. Impact attendu Le programme VOFEM permettra de créer un réseau dynamique de femmes et filles médiatrices, capables de : – Promouvoir le leadership féminin face aux conflits et situations d’urgence – Conduire des actions concrètes pour la paix et la cohésion sociale – Utiliser efficacement le numérique et les médias pour le plaidoyer – Développer l’engagement des femmes et filles dans la consolidation de la démocratie au Cameroun À travers cette initiative, Class Pro continue de soutenir l’éducation aux médias et à l’information et de mettre l’EMI au service de la paix, de la participation citoyenne et de l’autonomisation des jeunes femmes.

Être parent à l’ère du numérique : entre accompagnement et vigilance

Tablettes, smartphones, réseaux sociaux, jeux en ligne… Le quotidien des enfants et des adolescents d’aujourd’hui est profondément marqué par le numérique. Pour les parents, cette réalité soulève de nombreuses questions : comment accompagner nos enfants dans ce monde connecté ? Comment les protéger sans les enfermer ? Comment leur transmettre un usage responsable des écrans et de l’information ? Le numérique : un terrain d’apprentissage… et de risques Le numérique est une formidable opportunité pour apprendre, s’ouvrir au monde, développer sa curiosité. Les enfants y trouvent des contenus éducatifs, interagissent avec leurs amis, découvrent des passions. Mais ce terrain est aussi semé d’embûches : Désinformation : les fake news circulent aussi chez les jeunes. Cyberharcèlement : des moqueries aux menaces, les réseaux sociaux peuvent devenir toxiques. Dépendance aux écrans : jeux, vidéos, scroll infini… comment gérer le temps passé ? Contenus inadaptés : violence, sexualité, discours haineux. Le rôle-clé des parents : ni surveillance, ni abandon Il ne s’agit pas de tout contrôler, ni de tout laisser faire. L’essentiel est d’accompagner, avec écoute et dialogue. Voici quelques pistes : Parlez du numérique dès le plus jeune âge. Ce n’est pas un sujet tabou, c’est un sujet de vie. Fixez des règles claires sur les horaires, les contenus, les moments sans écrans. Soyez curieux de ce que votre enfant regarde ou suit en ligne. Demandez-lui de vous expliquer. Utilisez les outils de contrôle parental, mais expliquez pourquoi vous les mettez en place. Discutez des dangers (arnaques, fausses informations, influenceurs toxiques…) sans dramatiser. Devenir un modèle numérique Les enfants apprennent en observant. Si vous êtes vous-même constamment sur votre téléphone, si vous partagez tout sans vérification, ils risquent de faire pareil. Montrez-leur comment vérifier une information. Montrez-leur que vous savez aussi vous déconnecter. Montrez-leur que le numérique peut être un outil de création, pas juste de consommation. Ensemble, développons une parentalité connectée mais éclairée Accompagner les enfants dans leur vie numérique, c’est aussi grandir avec eux. C’est accepter qu’on ne sait pas tout, mais qu’on peut apprendre ensemble. La parentalité numérique, c’est une parentalité engagée, curieuse, bienveillante.

Le rôle des jeunes dans la lutte contre la désinformation

Les jeunes ne s’intéressent pas à l’info. » Faux. Les jeunes la créent, la partagent, la subissent et peuvent surtout la transformer. Face à la désinformation, nous ne sommes pas des victimes passives. Nous sommes la solution. Pourquoi nous ? Parce que c’est dans nos groupes, nos stories, nos messages privés que les fake news se baladent. Alors autant qu’on les stoppe à la source. On est connectés, rapides, créatifs. Utilisons ces forces pour vérifier, éduquer, déconstruire. Ce que nous pouvons faire Créer des contenus qui expliquent l’info de façon simple et fun Sensibiliser nos potes dans nos écoles, universités, quartiers Participer à des ateliers comme ceux de Class Pro Dénoncer les fake news en ligne, sans tomber dans le clash Être des relais dans nos communautés Exemples concrets Des jeunes de Douala à Garoua, formés par Class Pro, organisent déjà des ateliers dans leurs lycées. D’autres ont lancé des mini pages de vérification sur TikTok et Instagram. Et toi, tu fais quoi ? Conclusion La lutte contre la désinfo commence par un like responsable, un partage réfléchi, une vidéo utile. Les jeunes ne sont pas le problème. Ils sont la réponse.

Pourquoi chaque citoyen doit s’intéresser à l’éducation aux médias

L’éducation aux médias n’est pas un luxe réservé aux journalistes. C’est une nécessité démocratique pour tous·tes. Pour se protéger des manipulations Fake news, discours haineux, théories du complot… Sans EMI, nous sommes tous vulnérables. Avec, nous devenons des citoyen·nes alertes. Pour mieux participer à la vie publique Comprendre les enjeux, décrypter les discours politiques, exercer sa liberté d’expression… tout cela passe par une bonne éducation médiatique. Pour accompagner les plus jeunes Parents, enseignant·es, éducateurs… nous avons un rôle essentiel à jouer dans la transmission de l’esprit critique. Pour défendre la liberté de la presse Comprendre les défis du journalisme, c’est aussi le respecter et le protéger. Pour bâtir une société plus juste et inclusive Une société bien informée est une société plus forte. L’EMI permet de déconstruire les stéréotypes, d’inclure les marges, de valoriser la diversité.   Conclusion : S’informer, c’est déjà s’engager. L’EMI, c’est l’affaire de toutes et tous.

Class Pro est une association qui mobilise l’action civique pour lutter contre les désordres informationnels

Soutien

Prenez part au changement. Signez la Charte des Médiatrices

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