Auteur/autrice : ClassPro

Briser les barrières, construire les ponts : les médias au cœur de l’inclusion politique des femmes handicapées

Le 30 août 2025, à Douala et en ligne, s’est tenu un atelier inédit dans le cadre du projet Her Too : Briser les barrières, construire les ponts, porté par l’association Handicapés et Fiers avec le soutien de l’Ambassade de France au Cameroun   Cet espace d’échanges a réuni journalistes et  blogueurs autour d’une question centrale : comment les médias peuvent-ils contribuer à l’inclusion politique des femmes en situation de handicap ? Un constat préoccupant Au Cameroun, contrairement à d’autres pays de la sous-région comme le Sénégal, aucune femme en situation de handicap ne siège actuellement au parlement. Moins de dix participent aux conseils municipaux. Cette réalité contraste avec les recommandations politiques en faveur de l’inclusion, et révèle une exclusion persistante. Pour Michèle Sojip, présidente de Handicapés et Fiers : « Les médias jouent un rôle déterminant dans la transformation pacifique des perceptions sociales. Ils ont le pouvoir de faire passer les femmes handicapées du statut de bénéficiaires à celui d’actrices politiques légitimes. «    Le rôle clé des médias Les échanges ont permis de mettre en lumière plusieurs enjeux : Trop souvent, les médias réduisent les femmes handicapées à leur handicap, les privant de la possibilité de s’exprimer sur d’autres sujets : éducation, mode, sexualité, fiscalité, politique… Les stéréotypes persistent, renforçant l’idée que la personne handicapée ne peut intervenir qu’en tant que “porteuse d’handicap” et non comme citoyenne à part entière. Pourtant, les journalistes disposent d’un pouvoir d’amplification : celui de montrer la compétence, les talents et la diversité des voix de ces femmes, au-delà de la seule thématique du handicap. Lire aussi : Jeunes, blogs et citoyenneté numérique, les leçons du café EMI du 31 août 2025 Des recommandations pratiques Lors des travaux, un exercice d’audit des environnements de travail des journalistes a mis en évidence plusieurs barrières : Physiques : des salles de rédaction inaccessibles (bâtiments sans ascenseur, espaces étroits…). Organisationnelles : absence de formats adaptés (sous-titrage, traduction en braille ou langue des signes). Éditoriales : représentations réductrices dans les contenus médiatiques. Les solutions évoquées incluent : – Rendre les espaces et supports accessibles à tous. – Former les journalistes aux bonnes pratiques de l’EMI appliquées à l’inclusion. – Élargir la couverture médiatique des femmes handicapées à d’autres thématiques de société, pour casser le cercle de la marginalisation. Un engagement collectif Au-delà des constats, chaque participant a été invité à prendre un engagement concret en faveur de l’inclusion dans sa pratique professionnelle. Cet atelier a ainsi ouvert une voie : celle d’une presse plus inclusive, capable d’accompagner la transformation sociale et politique du Cameroun. Parce qu’au fond, comme l’a rappelé l’un des intervenants : « On ne vote pas pour une personne parce qu’elle est handicapée ou parce qu’elle est une femme, mais parce qu’elle est compétente. Les médias doivent refléter cette réalité. »

Jeunes, blogs et citoyenneté numérique : les leçons du café EMI du 31 août 2025

À l’occasion de la journée mondiale du blog, Class Pro, en partenariat avec SOLIJ, a organisé un Café EMI en ligne le 31 août 2025 autour du thème : blogs engagés et éducation critique : paroles jeunes pour un numérique responsable et une citoyenneté active en période électorale Modéré par Badal Fohmoh, présidente de Class Pro, ce rendez-vous a réuni jeunes blogueurs, journalistes, activistes et experts EMI pour réfléchir ensemble au rôle des blogs et de l’éducation critique dans la construction d’un numérique citoyen. Des interventions riches et engagées Alida Ebo’o, blogueuse et communicatrice, a rappelé l’importance de la voix citoyenne sur les réseaux sociaux. Elle est revenue sur des mobilisations numériques comme le hashtag #LiberezJuniorNgombe, lancé après l’arrestation d’un jeune ayant dénoncé la mal gouvernance, ou encore #ModeAvion, où les Camerounais se sont exprimés sur le coût élevé d’Internet. Elle a également insisté sur #Presidentielles2025 qui vise à montrer l’importance d’encourager l’inscription des jeunes sur les listes électorales et conseillé de toujours véhiculer la vérité à travers le blogging et les prises de parole en ligne. Fabrice Makem, expert en EMI et secrétaire général d’Eduk-Media, a insisté sur la nécessité de développer la pensée critique chez les jeunes afin qu’ils puissent décoder les informations et adopter une posture citoyenne dans l’espace numérique. Salomon Garaobe, blogueur et éditeur de Kubaaru Check, a abordé les biais cognitifs et les risques du sensationnalisme dans la consommation et la production de contenus. Il a plaidé pour la démocratisation du fact-checking et rappelé l’importance de réfléchir avant de partager une information. Claude Sandra Deutou, journaliste et fact-checkeuse, a appelé à multiplier les formations en fact-checking et en EMI afin de démocratiser et démystifier ces pratiques. Selon elle, c’est en renforçant l’esprit critique que l’on peut outiller les jeunes à devenir de véritables acteurs de la lutte contre la désinformation. Bienvenue Atchinale, activiste et coordinateur national de SOLIJ, a partagé son expérience sur les cafés-débats et la présence en ligne comme espaces de discussion citoyenne, plaidant pour une jeunesse plus impliquée dans les débats publics. Trois messages clés à retenir – Les blogs sont des espaces de citoyenneté : ils permettent aux jeunes de s’exprimer, de dénoncer, mais aussi de proposer et de participer au débat démocratique. – L’éducation aux médias et à l’information développe l’esprit critique : elle offre aux jeunes les outils pour décrypter l’information, éviter la manipulation et agir de manière responsable. -La collaboration et la vérité comme boussole : face à la désinformation, le dialogue entre blogueurs, journalistes et fact-checkeurs, ainsi que l’engagement pour la vérité, restent essentiels. Un espace d’échanges et de participation Au-delà des présentations, ce Café EMI a été marqué par des retours d’expériences concrets, des questions pertinentes et des conseils pratiques pour renforcer l’engagement citoyen des jeunes. Merci à toutes et tous pour votre participation et vos contributions ! Ensemble, continuons à bâtir un numérique inclusif, critique et citoyen. Prochain rendez-vous : restez connectés aux activités de Class Pro et SOLIJ pour nos prochaines éditions des Cafés EMI.

Les 8 commandements des écrans: guide pratique pour un usage équilibré en famille

Aujourd’hui, les écrans sont partout : télévision, smartphones, tablettes, ordinateurs… Ils font partie de notre quotidien et de celui de nos enfants. Mais sans règles claires, ils peuvent vite devenir envahissants et nuire à l’éducation, au sommeil ou encore aux relations familiales Chez Class Pro, nous pensons que l’éducation aux médias et à l’information (EMI) commence à la maison, par des gestes simples et des habitudes saines. Voici 8 commandements des écrans à appliquer au quotidien pour protéger vos enfants… et donner l’exemple ! 1- Verrouillez les chaînes TV néfastes à l’éducation de tes enfants Protéger les plus jeunes des contenus inadaptés est une priorité. Activez le contrôle parental et privilégiez des programmes éducatifs ou adaptés à leur âge. 2- Limitez le temps d’exposition selon l’âge de vos enfants Un tout-petit n’a pas les mêmes besoins qu’un adolescent. Fixez des règles claires de durée quotidienne et privilégiez la qualité plutôt que la quantité. 3- Bannissez les écrans de la chambre La chambre doit rester un espace de repos et de lecture. Les écrans y perturbent le sommeil et réduisent les moments de calme. 4- Preservez les repas familiaux des écrans Le repas est un temps d’échanges et de partage. Éteignez TV, smartphones et consoles : place à la conversation ! 5- Evitez les écrans avant l’école (et en semaine) Un enfant attentif à l’école est un enfant qui commence sa journée sans écran. Instaurez la règle : pas de télé le matin ni le soir en semaine. Les programmes peuvent reprendre le vendredi soir jusqu’au dimanche. 6- Éteignez tous les écrans une heure avant le coucher Un bon sommeil commence par une bonne préparation. Les écrans retardent l’endormissement et excitent le cerveau. Privilégiez une histoire ou une discussion calme. 7- Partagez les écrans avec vos enfants Regarder ensemble un film, un dessin animé ou une émission crée des moments de complicité et vous permet de discuter des contenus. 8- Montrez l’exemple Les enfants imitent plus qu’ils n’écoutent. Montrez-leur que vous aussi, vous savez poser le téléphone et profiter du moment présent. En somme, ces 8 commandements ne sont pas des interdits, mais des repères éducatifs pour un usage équilibré et responsable des écrans. En famille, chacun peut s’engager à les respecter, pour grandir ensemble dans un environnement plus sain et attentif. Et vous, quels commandements appliquez-vous déjà chez vous ?

L’EMI en action: dialogue avec les jeunes au Cafrad de Bepanda

Bepanda, Douala – Jeudi dernier, notre présidente fondatrice Badal Fohmoh a répondu à l’invitation du blogueur Joe Firmin pour un échange avec ses apprenants au centre d’animation, de formation, de recherche et d’appui au développement (CAFRAD) de Bepanda Une rencontre dynamique qui a mêlé anecdotes, rires, questions pertinentes… et beaucoup d’envie d’apprendre. Un échange concret et vivant Autour d’un cercle attentif et curieux, les discussions ont porté sur l’Éducation aux Médias et à l’Information (EMI), le parcours de notre présidente, Badal FOHMOH dans le numérique et le journalisme, ainsi que sur les enjeux d’un usage critique et responsable des outils digitaux. Les jeunes participants ont posé des questions précises : comment vérifier une information ? Comment se protéger sur les réseaux sociaux ?Comment se lancer dans le blogging ?   « Les voir si attentifs, enthousiastes et pleins de questions m’a rappelé pourquoi j’ai commencé : pour ouvrir des portes dans le numérique et donner des outils pour y entrer. » – Badal Fohmoh Un pas de plus vers un numérique éclairé De la sensibilisation aux bonnes pratiques en ligne jusqu’aux conseils pour décrypter l’information, chacun est reparti avec des clés concrètes pour mieux naviguer dans l’univers digital. Class Pro remercie chaleureusement Joe Firmin pour cette invitation et salue l’engagement de ces jeunes, véritables acteurs d’un futur numérique plus critique, inclusif et responsable.

Cohorte inaugurale du programme VOFEM: un bilan plein de promesses

Lancé en mars 2025 par Class Pro, le programme VOFEM – Voix des Femmes et Filles Médiatrices a tenu toutes ses promesses. Conçu pour renforcer les capacités des jeunes femmes en Éducation aux Médias et à l’Information (EMI), il s’est achevé en mai 2025 avec une communauté vibrante de médiatrices prêtes à agir dans leurs pays respectifs À l’heure où les désinformations, les discours de haine et les violences symboliques se multiplient dans l’espace public, les voix féminines restent souvent marginalisées. VOFEM est né de la conviction que les femmes et les filles doivent être outillées pour occuper pleinement leur place dans les débats publics, mais aussi pour devenir des actrices de médiation, de sensibilisation et de transformation sociale. Objectifs du programme VOFEM poursuit plusieurs objectifs : – Former une génération de médiatrices numériques capables de déconstruire les fake news et de promouvoir un dialogue apaisé ; – Valoriser les voix féminines et féministes dans l’espace médiatique et numérique ; -Renforcer l’esprit critique, la citoyenneté et la solidarité des participantes ; -Créer une communauté panafricaine de femmes et filles engagées pour un numérique plus inclusif et plus sûr. Une approche 100 % en ligne et participative La cohorte 1 de VOFEM s’est déroulée exclusivement en ligne, réunissant des participantes du Cameroun, du Burkina Faso, du Sénégal et du Maroc. L’approche pédagogique s’est voulue interactive et inclusive  Ateliers thématiques sur le numérique, les réseaux sociaux, le fact-checking et le plaidoyer  – Sessions de partage d’expériences et d’outils pratiques ; – Production collaborative de contenus et adoption d’une charte des médiatrices, véritable guide d’éthique et d’action.  Les résultats de la cohorte 1 – 63 jeunes femmes sélectionnées au départ ;  – 40 participantes ont complété le programme et reçu une attestation officielle ; – La naissance d’une communauté de médiatrices engagées, solidaires et prêtes à poursuivre le plaidoyer dans leurs pays ; – Une charte des médiatrices adoptée, qui fixe les principes d’action et d’engagement des boursières. Et après ? La fin de cette première cohorte n’est que le début de l’aventure. Le site internet de Class Pro accueillera bientôt les témoignages, productions et ressources des médiatrices. La cohorte 2 est déjà en préparation et s’annonce encore plus ambitieuse, pour élargir le réseau des voix féminines et renforcer l’impact du programme. Remerciements Un grand merci à toutes les participantes pour leurs voix, leurs plumes et leur énergie, ainsi qu’aux partenaires, formatrices et allié·es qui ont contribué à la réussite de ce projet : Facthunters, Actions For Development and Empowerment, Fakt, Elles rayonnent Ensemble, Yoheda, Le Réseau des Héroïnes du Faso – RHF, et bien d’autres. VOFEM continue. Ce n’est que le début. Rendez-vous pour la cohorte 2 !

VOFEM – voix des femmes et filles médiatrices: un programme pour renforcer le leadership féminin et la médiation

Dans un contexte où le Cameroun et l’Afrique sont confrontés à des défis majeurs de paix, de cohésion sociale et de développement, le rôle des femmes et des jeunes filles dans la prévention des conflits et la consolidation de la démocratie demeure souvent sous-estimé Pour répondre à ce besoin crucial, l’association Class Pro a lancé le programme VOFEM – Voix des Femmes et Filles Médiatrices, destiné à renforcer le leadership féminin et la capacité des jeunes filles et femmes à agir comme médiatrices dans leurs communautés. Objectif du programme Le programme VOFEM vise à former et à outiller des femmes et jeunes filles leaders communautaires pour qu’elles deviennent des actrices de la médiation, de la prévention des conflits et du plaidoyer dans la sphère publique. À travers cette initiative, Class Pro souhaite favoriser un leadership actif et informé, capable de contribuer à la paix, à la cohésion sociale et à la participation démocratique au Cameroun. Public cible VOFEM s’adresse aux jeunes filles et femmes âgées de 20 à 35 ans, présentant des qualités de leadership. L’accent est mis sur l’accompagnement et le suivi, pour que les apprenantes bénéficient du mentorat des aînées et puissent ainsi accroître leur impact au sein de leurs communautés. Contenu et activités du programme Le programme VOFEM se déroule en trois volets complémentaires : L’atelier de formation (3 jours) Les participantes acquièrent des compétences pratiques et théoriques dans des domaines essentiels à la médiation et au leadership : Introduction au leadership et à la médiation Initiation à la gouvernance locale et à la participation communautaire Paix, sécurité et rôle du genre dans la médiation Médiation sociale et plaidoyer Écriture créative pour le plaidoyer Gestion de l’image et communication efficace Techniques de négociation et résolution des conflits Introduction au numérique et utilisation des réseaux sociaux pour le plaidoyer Éducation aux médias, esprit critique et lutte contre le discours de haine La campagne digitale (7 jours) Une campagne en ligne sera conduite pour sensibiliser environ 20 000 internautes à l’importance de la médiation et de l’inclusion des femmes et jeunes filles dans les processus de paix et de décision communautaire. La conférence de clôture (1 journée) Cet événement rassemblera près de 100 participants, dont des formateurs, des membres de la société civile et des acteurs engagés dans la médiation et la paix, pour partager les expériences, les apprentissages et les perspectives du programme. Impact attendu Le programme VOFEM permettra de créer un réseau dynamique de femmes et filles médiatrices, capables de : – Promouvoir le leadership féminin face aux conflits et situations d’urgence – Conduire des actions concrètes pour la paix et la cohésion sociale – Utiliser efficacement le numérique et les médias pour le plaidoyer – Développer l’engagement des femmes et filles dans la consolidation de la démocratie au Cameroun À travers cette initiative, Class Pro continue de soutenir l’éducation aux médias et à l’information et de mettre l’EMI au service de la paix, de la participation citoyenne et de l’autonomisation des jeunes femmes.

Class Pro, partenaire d’une jeunesse actrice du changement à Douala

Le dimanche 29 juin 2025, Class Pro s’est joint à l’initiative citoyenne Clean-Up & Recyclage, organisée par The Okwelians et plusieurs organisations partenaires, pour une matinée de mobilisation écologique dans la ville de Douala. L’événement s’est déroulé à la Cité SIC, Stade Marion, réunissant de nombreux jeunes animés par un même idéal : contribuer à un environnement plus sain et plus durable   Une action citoyenne forte Au programme : nettoyage des espaces publics, sensibilisation de la population à la gestion des déchets, et un moment de convivialité autour d’un casse-croûte partagé. Munis de gants, sacs et cache-nez, les participants ont montré que l’engagement écologique est aussi un acte de citoyenneté active. L’engagement de Class Pro Présente en tant que partenaire de l’événement, Class Pro a apporté sa voix et son énergie pour renforcer le message de responsabilité citoyenne et environnementale. Notre présidente, Badal Fohmoh, a pris part à l’effort collectif aux côtés de jeunes dynamiques et motivés. Pour Class Pro, cette action va au-delà du nettoyage : il s’agit d’un exercice d’éducation citoyenne qui permet de comprendre les enjeux écologiques tout en développant des valeurs de solidarité, de responsabilité et d’engagement communautaire.  Une jeunesse debout pour demain Nous saluons l’initiative de The Okwelians et de tous les partenaires impliqués (SOLIJ, JCI Douala New Vision, AIESEC, HumaniSphère, Mboko Dreams, etc.) pour avoir porté cette action collective inspirante. Class Pro réaffirme son engagement à accompagner de telles initiatives qui allient écologie, citoyenneté et développement durable.

Class Pro présente le programme VOFEM au Salon Africain des Mumpreneurs

Le 23 août 2025, Class Pro a eu l’honneur de porter haut la voix de son programme VOFEM – Voix des Femmes et Filles Médiatrices, lors du Salon Africain des Mumpreneurs, une rencontre qui valorise l’entrepreneuriat féminin et la créativité des mères africaines L’invitation est venue de Melissa Kouya, promotrice du salon, mais aussi boursière de la première cohorte de VOFEM. Son parcours est l’illustration vivante de l’impact du programme : une jeune femme qui, formée à l’éducation aux médias, au leadership et à la médiation, prend désormais la parole pour inspirer et rassembler. VOFEM, un programme qui donne voix aux femmes Porté par Class Pro, VOFEM a été lancé en mars dernier avec une première cohorte de 40 boursières issues du Cameroun, du Maroc, du Sénégal et du Burkina Faso. L’objectif : outiller les femmes et les filles à devenir actrices de paix, médiatrices dans leurs communautés et leaders numériques. Les modules portent sur : le leadership féminin et communautaire, l’éducation aux médias et à l’information, la médiation et la prévention des conflits, l’utilisation du numérique et des réseaux sociaux pour le plaidoyer. Grâce à VOFEM, les boursières sont aujourd’hui capables de prendre la parole, mener des actions communautaires, et mobiliser autour de causes sociales. Une visibilité précieuse au Salon Africain des Mumpreneurs La participation de Class Pro au salon, aux côtés de femmes entrepreneures et inspirantes venues de divers horizons, a permis de rappeler que les femmes ne sont pas seulement créatrices de richesse, mais aussi faiseuses de paix et bâtisseuses de société. « La paix se construit aussi au féminin » : tel est le message que VOFEM continue de porter, dans les espaces physiques comme numériques. Un cercle d’impact Voir une boursière comme Melissa Kouya ouvrir à son tour des portes à VOFEM démontre la force du programme : un cercle d’impact où chaque femme formée devient relais, mentor et source d’inspiration pour d’autres. Class Pro remercie les organisatrices du Salon Africain des Mumpreneurs pour cet espace de valorisation et de dialogue. Ensemble, continuons à bâtir des ponts entre entrepreneuriat, leadership féminin et éducation aux médias pour la paix.

Class Pro est une association qui mobilise l’action civique pour lutter contre les désordres informationnels

Soutien

Prenez part au changement. Signez la Charte des Médiatrices

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